Transexualité

 et toutes les formes transgenres

 

..... petite réponse à Marion le pen sénéchal qui a donné son avis sur une femme trans actrice recevant un prix d'interprétation féminine

(une trans femme est initialement un homme à la naissance ; les opérations médicalisées comme tout traitement médical sont effectuée pour la transition dont des organes génitaux).


Les mouvements non favorables à l'homosexualité partiraient d'un point de vue de l'Origine de la vie et de l'humain, soit de la seule vie relationnelle possible et satisfaisante, un homme et une femme, définie par les Textes Anciens qu'ils soient laïques ou pas.

La fonction de la reproduction, seule possible par l'acte sexuel F et H a tenu un rôle primordial et est le centre des sociétés dont fondant l'institution de la Mère.

Les sociétés comme mini-sociétés ont reconnu très tôt l'existence de gens différents dont dans des tribus, et il y a souvent eu, une tolérance, bien que non comprise totalement mais acceptée socialement. Certaines sociétés dont récentes en Occident, en Grèce Antique par exemple, l'homosexualité ne posait pas de problèmes, passant dans diverses couches de la société, dont guerrière.

Il y a toujours eu dans divers sociétés et les cas plus récents, d'inter-relationnels sexués comme sexuels particulièrement en Europe, de mélanges agis à plusieurs personnes comme mélanges hétéro F et H avec homo agis, qui se pratiquent en milieux privés ou espaces crées, non visibles. Le non binaire et autres formes revendiquées actuellement ne sont que ce qui existait et existe de façon cachée.

 

Les faits de volontés d'être reconnues sont par les femmes qui ont subi une masculinisation des sociétés dans le Monde en raison des précepts imposés par les religions monothéistes, qui ont dé-sacralisées la Femme car en Temps Ancien, elle est Prêtresse, Druide, Pharaonne, soit une entité féminine en parité égale à l'homme comme pouvant prétendre aux mêmes places sociétales. La lutte des Femmes est du 19ème siècle, avec des victoires très récentes. Dans ce mouvement,  sont apparues les femmes homosexuelles revendiquant une place sociétale comme un droit à vivre leur homosexualité.

La médecine va commencer à s'intéresser au psychisme de "cette différence" qui est l'homosexualité, comme à essayer de comprendre les mécanismes en oeuvre.

Le/la transgenre apparaît bien plus récemment soit toute fin du 20ème, avec plus de visibilité, suivant la libération et la dépénalisation de l'homosexualité sous F. Mitterand qui l'avait annoncé lors de sa campagne présidentielle. 

Sociétalement, pendant que les Femmes reprennent une place sociétale et revendiquent de ne pas être seulement une matrice à enfanter, un rôle social qui leur a été assigné pendant quelques siècles d'asservissement, de petites communautés, homosexuelles, trans-genres et toutes les formes de positionnement différentes, sont apparues et prétendre elles-aussi, à une reconnaissance de leur existence.

Cela renvoie de façon globale à la Différence et à l'acceptation dans une civilisation mondiale à la tolérance. C'est un état actuel très complexe car cela mêle : le médical / la psychologie / le droit - justice / la structuration sociétale basée sur le schéma F et H / la conception de l'enfant et son éducation /.

L'homosexualité est un choix de relations entre deux personnes de même sexe, qu'elles soient femmes ou hommes ; l'ouverture de leurs droits sous Mitterrand a donné ceux du mariage soit une reconnaissance étatique donc sociétale "du couple homosexuel" et qui va avec la notion de couple édifiée par l'acte du droit reconnu par la Justice, amener au droit d'avoir un enfant. L'homosexualité en peu de temps a changé d'identité conceptuelle initiale soit relations femmes comme hommes, à l'identité du couple.

Toutes les formes déjà existantes, minoritaires, de personnes se désignant non comme homosexuel(le)s mais comme s'expliquant par "un psychisme dans un corps qui ne convient pas au psychisme", sont présentes à l'heure actuelle. Ce qui renvoie à des notions en 1er point de : - génétique, - de biologie, - de psychologie comme - d'effets sociétaux à rebond. La Médecine s'est intéressée aux mécanismes purement internes de la personne dont hormones, ect... en déterminant les possibles influences biologiques expliquant cet état. La psychologie fait de même essayant de sérier la nature de cet état,  de le comprendre, comme de détecter ce qui est de l'ordre d'un trouble psychique du à de multiples facteurs comme de reconnaître que l'état revendiqué par la personne est un fonctionnement psychique à part entière posant que "mon corps n'est pas celui dans lequel je me reconnais".

La Médecine qui suit le courant d'évolution ou de "rétro-pédalage" de la société dans laquelle elle évolue car la médecine n'est pas constante subissant le socio-politique, a émis divers point de vue mais a globalement déterminé que la souffrance psychique des homosexuel(le)s rejeté(e)s n'était pas acceptable il y a quelques décennies, et pose la souffrance des formes revendiquées actuelles trans-genres, transsexualités.

Quand nous parlons de "souffrance", il faut que cela soit clair : - elle est dans celle de ne pas être reconnu(e) dans sa différence. Au-delà, la société n'est pas responsable de l'état de la personne et n'a pas à culpabiliser comme n'a pas à faire les frais de la culpabilisation. Car depuis un certain temps, il y a un effet pervers qui voudrait que la majorité humaine hétérosexuelle comme la société globalement se culpabilisent. "La souffrance" est personnelle et psychique, soit vivre dans un corps que la personne ne reconnaît pas.

La visibilité de l'existence de personnes transgenres dont actrices comme de jeune chanteuse montre à la société globale, ces différences. Il y a des identités totalement assumées comme dans le cas de l'homosexualité dé complexée et il y a des identités non assumées, à mi-chemin d'un parcours individuel. 

Une actrice qui a été un homme a reçu un prix d'interprétation féminine. A quoi cela renvoie-t-il dans l'imaginaire ? à rien. Car son positionnement d'identité est celui d'une femme donc du droit-justice qui lui a donné une forme juridique de femme, et la société l'a "intégré" comme telle. Par contre quand cette dame actrice revendique le fait qu'elle est comme tout le monde, ce n'est pas vrai en partie ; elle a connu la vie d'un homme et son quotidien, puis et a fait le choix d'une transition ce qui n'est pas la vie de tout le monde.

La question serait donc plus de l'ordre philosophique qu'autre discipline sociétale contemporaine et il est fondamental en ce 21ème siècle débutant, de se pencher sur ces changements dans la société qui touchent l'enfance, par rebonds.

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Transsexualité

Pour la majorité des gens, il n'y a aucun conflit entre le sexe biologique et l'identité sexuelle définie dans le cerveau. On se reconnaît dans son corps d'homme ou de femme, de fille ou de garçon. Pour les personnes transsexuelles, cette identification se fait à l'opposé du corps.

 La transsexualité se déclare à un très jeune âge, à partir de 2 ou 3 ans. Mais il se peut qu'on mette 60 ans avant de définir cet état. Les recherches penchent vraiment dans le sens d'explications biologiques plutôt que vers des facteurs extérieurs comme l'influence parentale.

On ne peut pas influencer la transsexualité, pas plus qu'on ne peut influencer l'homosexualité qui émergera à la puberté. Mais on peut réprimer, nier complètement cette possibilité, ce qui créera des effets problématiques. Il est important de respecter l'expression de genre de l'enfant.

Il s'agit d'un problème médical, et non d'un problème mental. Le corps ne correspond pas à la personne. Donc, pour résoudre le problème, on modifie le corps avec des hormones et des opérations. Le traitement n'est pas une psychothérapie.

Des problèmes anxieux et dépressifs associés à la dysphorie du genre ou à la transphobie peuvent toutefois apparaître. Il y a des suicides : - souffrir de façon mentale de son "opposition corps/psychisme" /// - sociétalement souffrir du regard des autres.

La lutte contre les discriminations est nécessaire aux fins de préserver des personnes qui ont un chemin de vie, pour des facteurs divers, différent.

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Nous savons que par la Médecine, et aux fins de comprendre comme d'aider, il a été proposé et est toujours proposé un entretien avec un psychologue clinicien, un psychanalyste, une psychiatre qui ont des approches différentes dont la psychiatre qui est médecin, à une personne qui "se cherche", qui se pose des questions, qui énonce un mal-être basculant dans la culpabilité de ne pas être celui qui est attendu comme étant le fils hétérosexuel de ses parents, qui jeune homosexuelle recherche une écoute et des avis car son homosexualité agie lui  paraît être liée à un viol refoulé. Quelques uns et une de mes patient(e)s.....

Il faut sérier ce  qui est de l'ordre des symptômes de troubles, de confusions comme de "déplacements" psychiques d'une personne (enfant, ado, adulte) liée à son identité corporelle-psychée, qui peut être prise en charge en psychothérapie.

Sociétalement, je pense que ce phénomène dont médiatisé, dont très politisé avec Emmanuel Macron depuis 2016, a permis l'expression de plusieurs identités minoritaires et leur donnant une place visible au sein de la société française. Le phénomène n'est pas que français, plus ou moins bien accepté dans d'autres pays, réprimé dans d'autres dont européens. 

Ma préoccupation que j'avais exprimé en tant que Thérapeute clinicienne dans un précédent article, est de constater "un glissement" sur l'Enfance soit au-delà de la reconnaissance de multiples communautés d'identité (corps-psychée°°°), une incitation très suggestive sur le mental en construction de l'enfant de moins de 10 ans comme de moins de 16 ans que la bi-sexualité était là, que le sexe de naissance pouvait se modifier tant dans les comportements que dans la sexualité, soit en fait, 

et il faut se poser la question de la demande du Nouvel Ordre Mondial établi depuis peu :

- une population humaine qui ne sera plus axée sur les bases de la reproduction et de l'enfantement

- une population humaine dirigée par un "concept suggestionné" créant un(e) humain(e) hybride dé sexué(e) comme dé sexualisé(e)

ce qui est la tendance actuelle sociétale.

 

°°° dans ce phénomène actuel qui est politisé et suggestionné politiquement soit une direction donnée sur le comportement humain lié à sa reproduction et son activité sexuée, il est important de constater que les changements se font sur le sexué et non sur le sexuel.

Sur un plateau à Cannes, une jeune réalisatrice ou actrice s'est prêtée et à donc prêter son "image" à se travestir dans un visage d'homme, viril, barbu ce qui rappelle la bi-sexualité revendiquée mais non assumée dans les années 1980 d'hommes hétérosexuels refoulant leur homosexualité. Ce type de "jeu" avec l'image de Soi est celle des adolescent(e)s qui passent autant par le vestimentaire que le comportement, à la visibilité de leur féminité avec un apport masculin, et vice-versa de leur masculinité avec un apport féminin. L'adolescence est la recherche d'une stabilité psychée-corps avec tout le système hormonal-biologique-psychologique- qui débute à la pré-adolescence (12 ans ou plus) et qui va définir individuellement pour chacun(e) l'Identité de Soi, avec l'identité sexuée comme sexuelle.  Cette jeune femme qui de visage de femme passe à celui d'un homme est le stade de l'adolescence où les incertitudes et les émotions, sont autant de vecteurs de certitudes que de raison.

Le "jeu" de se travestir en l'autre identité sexuée que Soi est une Forme d'appropriation psychique de deux espaces, F comme H et le "jeu" est un formidable outil que la Psychanalyse a totalement intégré dans ses réflexions et écrits.

Je pense donc en tant que Thérapeute clinicienne qu'il faille différencier plusieurs démonstrations dans le Réel, qui sont observées par la Clinique (dont médical comme psychologique) :

- se grimer,  se travestir, utiliser l'image du sexe opposé, soit un mode normal de fonctionnement adolescent(e)

- des troubles récurrents à se personnaliser en fille par un homme adulte de plus de 40 ans (queue de cheval, gestes féminins accentués) et y repérer une dissociation identitaire sexuée, un "refoulé qui se montre"

- le "jeu" consistant à l'âge adulte à perdurer et qui n'a qu'une vocation "de jouer" et ne présente aucun signe clinique pathologique, donc / "jouer avec son image" (Bowie, homme, femme, androgyne)

- les troubles psychiques qui ont une conséquence sur le développement de l'identité, comme sur le développement de l'identité sexuée ; causes psychologiques

- l'état due à des causes qui peuvent être diverses qui amène un ou une adolescent(e) à l'homosexualité,  acceptée par la société contemporaine comme une différence admise

- les états minoritaires existants de personnes revendiquant un autre corps que celui de leur naissance et qui correspondraient à leur psychisme ; ce qui relève à l'heure actuelle, de prises en charge médicale, dont sous l'éclairage des Etudes réalisées, à une aide médicale à la transformation corporelle de la personne. Il semble bien que "la souffrance" de ces personnes qui ne s'acceptent pas dans leur corps sexué de naissance est en partie réglée par le médical qui va assumer de façon déontologique, le changement par opérations et hormones.


Il semble évident en raison des phases de l'enfance "Psychologie de l'Enfant", la mutation médicalisée d'un sexe à l'autre, est plus qu'une erreur à l'adolescence et même un délit sur un corps-psychée en construction, et que le Droit s'applique en mtant que protection d'un ou d'une mineur(e). Pour le moment,  médicalement, il n'y a pas d'explications endocriniennes ou autres, qui justifient des demandes de mineur(e)s de transition soit changer d'identité sexuée. Par contre au niveau socio-psychologie, le phénomène est à relier avec "les réseaux influenceurs" dont politiques avec un précept de suggestionnabilité fort et médiatisé. On peut considérer que pour une minorité invisible depuis, disons, deux siècles, il y a enfin une possibilité pour certain(e)s de s'affirmer différent(e)s. Ce qui renvoie pour une Thérapeute clinicienne sérieuse à "D'où provient ce sentiment de votre différence chez vous, chez toi ?".

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Petit lexique

L’identité de genre fait référence à l'expérience intime et personnelle de son genre profondément vécue par chaque personne, qu'elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance.

Une personne trans est une personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance.

Une personne intersexuée a des caractéristiques génitales, hormonales ou chromosomiques ne correspondant pas aux normes imposées définissant les catégories « masculin » ou « féminin » de l’anatomie sexuelle ou reproductrice. L’intersexuation peut prendre des formes variées et recouvrir un large éventail de situations.

L’orientation sexuelle correspond à la faculté de chacun à ressentir une profonde attirance émotionnelle, affective et sexuelle et à avoir des relations intimes et sexuelles avec des personnes d’un genre différent, du même genre, ou de plusieurs genres.

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Note Humoristique : dans les essais de se définir comme de définir les différences, une personne présentée comme ayant plusieurs genres, fait sourire. Mon expérience avec certaines populations, jeunes adultes comme un peu plus âgé(e)s, renvoie à leur explication plus pragmatique que je vous cite ci-dessous

"je suis un mec, je baise une fille. mais comme je veux voir ce que ça fait avec mon pote, il me baise ; et des fois, on fait ça à trois-quatre, on échange et on change de trou comme on veut, fille et garçon"

"elle veut que je la regarde quand elle fait l'amour avec un de nos copains ; ça l'excite ; et après on fait ça à trois"

"j'ai toujours eu des tendances homosexuelles mais je ne sais pas pourquoi ; ma femme m'a trouvé un amant qui me pénètre et elle, elle me fait une fellation"

"je suis marié avec enfants mais dès que un de mes copains arrive, je ne sais pourquoi, je suis différent ; en fait il me plaît, il est viril, grand. Je fais quoi, moi avec ça ?"

"j'ai été victime d'attouchements sexuels par un homme,ensuite au collège j'ai eu une relation avec une camarade de classe ; après j'ai rencontré un garçon et j'ai essayé. Puis je suis revenue à une fille, j'ai fait partie d'une association d'homosexuelles mais le discours m'a déplu ; j'ai toujours ma copine, un vrai garçon manqué mais je me pose des questions sur qui je suis à 36 ans ; on va se séparer".

Rien n'est si simple et encore, je n'aborde pas la thématique "perversion".

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La société évolue sur ses flux tendus avec des bases lancées "discriminations" et je pense qu'il faut écouter les personnes qui revendiquent un autre statut, comme des personnes qui souffrent.

Sur la carte d'identité de la femme trans, actrice, il doit y avoir son sexe : femme donc elle a bien le prix d'interprétation  féminine. Elle doit aussi avoir le vagin et ne plus avoir le pénis. Transition veut dire changement total d'identité comme d'identité sexuée comme sexuelle. Et avec son nouveau genre comme identité sexuée et sexuelle, cette actrice douée doit avoir un amant ou un compagnon ou un mari, sûrement.

Tout acte opératoire de cette nature fait l'objet par la Médecine, soit trois disciplines dont psy, d'évaluer la demande puis d'accompagner la transition. Par ailleurs, la femme trans peut se faire greffer un utérus...on n'arrête pas le progrès, ablation des testicules. Comme la Médecine ne peut toutefois re créer les trompes, ovaires, ce ne peut être qu'une fécondation in vitro dans ce vagin artificiel.

En France, le changement de prénom et de sexe est autorisé par la LOI depuis 2017 dont sur les papiers d'Etat-Civil.

Marion le pen sénéchal devrait s'informer avant de dire une sottise. Tout ce qu'on peut dire de la situation actuelle, c'est qu'il y a des actions médiatisées. Le plus gênant c'est le politique qui  s'empare de cela car cela donne une direction mini-civilisationnelle voulue, et dérangeante sur l'Enfance. Marion le pen sénéchal vous faites une très mauvaise analyse de la situation de la France ; la Gauche comme le socialisme n'ont absolument rien à voir avec la mouvance sur la sexualisation (dont des enfants), le sexué, et le sexe par re-bonds ; c'est l'arrivée en 2016 d'un système qui est mondial et qui Oriente et certainement pour des raisons moins visibles, la population globale.

Les mouvements anti-homophobie d'avant sont les mouvements anti-transphobies d'aujourd'hui. Comme il ne s'agit pas d'une revendication "sexe" mais une revendication "sexuée", la société a évolué dans ce sens. Nous sommes encore loin du futur où une jeune femme draguée devra demander au jeune homme si il est un homme ou un homme trans.

On peut en socio-psychopathologie, s'inquiéter car il y a des dérives sur l'Enfance comme des captations par des pervers comme des "flux influenceurs" sur la Jeunesse. La plus vulnérable dans les âges de la vie.

 

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