Identité féminine - un "non sujet" : le port du voile !

• la Féminité ne tient pas à l'habillement ni d'ailleurs au port du voile tout comme la Liberté de la Femme
• nombre de prostituées reconnues comme telles comme nombre de femmes (celles qui se marient à un type parce qu'il a de l'argent, une grosse voiture et assure l'argent) Françaises ne portent pas le voile. Mais ce sont bien des putes ou bien des femmes qui ne sont que soumises et fortement conditionnées par les archétypes masculins.D'ailleurs ce sont ces dernières qui protègent les violeurs, les agresseurs et qui sont les machistes de notre société !
• le port du voile est certainement traditionnel et culturel
• la religion (une certaine religion) a imposé l'habillement comme "fermeture" pour la femme à sa féminité ; il est vrai
• le port du foulard et des châles par les femmes françaises est effectif et porté par nos mères et nos grand-mères
• ôter le voile à la femme n'est pas lui rendre sa liberté et sa féminité ; en effet il y a aussi un port habillement et de voile dans une dimension de "pudeur" et un désir de protection de son espace corporel
• il vaudrait mieux laisser les traditions s'exercer librement (comme dans les pays nordiques), mettre dans le cadre de l'enseignement les valeurs républicaines et de la laïcité, rappeler que les religions doivent s'inscrire dans une république de façon libre mais discrète (en privé)
• il vaudrait mieux aussi faire confiance à la Femme et à son émancipation personnelle ; en effet le sujet du port du voile en France ne fait pas de mal à la religion ; il fait du mal à la Femme. Ce n'est pas une aide mais une sanction, un préjugé, une moralisation qui lui est appliquée
• la jeune fille ou jeune femme ou femme se sent jugée, rejetée et niée dans son Identité ; elle a peut-être choisie volontairement le port du voile qui n'est pas significatif d'une religion mais plutôt d'un espace culturel-traditionnel
• la Femme doit s'appartenir et donc la société française doit veiller à la Tolérance tout en informant, protégeant
• (combien de femmes que je rencontre ont autour du cou, bien significatives dans un espace public, la croix catholique ! et c'est "lourd à porter" quand même ! 9 millions de guérisseuses au Moyen-Age ont été tuées, brûlées - que dire, donc, de ce port ostentatoire en direction des autres dont la majorité est laïc ?)

• Je pense qu'autour de ce sujet du port du voile, c'est encore la Femme qui est pointée, jugée, stigmatisée et encore cette question est gérée par des Hommes
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• Attention donc à toutes ces affaires où ce sont des Hommes qui martyrisent (l'histoire de Jeanne d'Arc est éloquente), posent un jugement (l'homosexualité féminine) ou un diagnostique (Camille Claudel persécutée par sa famille bourgeoise) et à ces femmes qui n'en sont pas coincées dans les archétypes masculins au point de refuser leur émancipation et celles des autres

• Oeuvrons pour la Liberté de la Femme mais aussi dans la société française (parité formations - emplois - salaires)  ; comme on dit "balayons donc devant notre porte. Et ouvrons la porte à nos générations françaises de filles à des métiers importants : ingénieures, chercheuses, magistrates, avocates, médecines tout comme à des métiers réservés au départ (au départ d'une société patriarcale et masculine qui date de quelques siècles où la femme a été reléguée au fond des maisons, des couvents, des asiles) : agriculture-élevage ; mécanicienne auto et conductrice poids lourds ; maçonne, menuisière, plomblière.....
• Eh oui mettre un "e" le féminin est là.

Après ce message, j'ai eu des paroles et des gestes de reconnaissance de jeunes femmes voilées (de rose, de bleu outremer, d'indigo) avec l'acquiescement de leur maman.

Un monsieur algérien m'a offert le café agrémenté d'un gâteau dimanche matin ; il raconte le partage, la solidarité avec les femmes de la maison et la prise en charge tous et toutes autour de la grand-mère atteinte de la maladie alzheimer. Il parle de sa religion musulmane en disant que beaucoup en ce moment "réparent" ce que d'autres "cassent". Un moment unique bienheureux avec un homme bon.